Chrystel Mukeba

Fort Napoleon - Ostend International Photo Biennale - Ostende - BE - 2021 Y O U   A R E   A L L   T H A T   I   R E M E M B E R Il y a comme une véritable fascination pour le portrait dans le travail de Chrystel Mukeba. Cette volonté de capturer les êtres proches et anonymes avec une certaine pudeur et intensité. Dévoiler sans trop en faire, trouver la faille imperceptible. Ce moment de vulnérabilité où tout détachement avec le réel se fait ressentir. Perdue dans un univers à la fois chaotique et sombre, l'artiste cherche à faire transparaitre ce qui l'anime au plus profond d'elle même; la peur de la perte; la disparition de l'autre. A travers ces scènes et évocations banales de moments ordinaires il y a cette urgence de figer. Comme graver dans la pierre des moments qui ne reviendront jamais. You Are All That I Remember est décrit comme le récit de paysages intérieurs. Univers contemplatifs où le temps semble s'être suspendu. L'artiste nous livre un bout d'elle même à travers ces images sombres et très picturales. Les regards de ses protagonistes sont perdus, en perpétuel flottement entre rêve et réalité, comme figés par le temps. La lumière naturelle y joue un rôle décisif. Une once de lumière presque imperceptible permet de mettre en exergue ce moment où la vulnérabilité de l'être est la plus présente. Car c'est ce qui intéresse Chrystel Mukeba, la faille chez l'être humain. Ce moment où la personne se livre complètement. Ce moment où l'appareil se fait oublier. Toujours dans l'ordre du pictural chaque images est pensée minutieusement.Influencée par les peintres flamands (Vermeer, Rembrandt), le clair-obscur est un élément récurant de cette série d'image permettant de pointer l'essentiel du propos. Parfois livré comme des tableaux, You Are All That I Remember transcrit l'instant et nous renvoie à un souvenir d'un moment vécu par l'artiste.

Fort Napoleon - Ostend International Photo Biennale - Ostende - BE - 2021

Y O U   A R E   A L L   T H A T   I   R E M E M B E R

Il y a comme une véritable fascination pour le portrait dans le travail de Chrystel Mukeba. Cette volonté de capturer les êtres proches et anonymes avec une certaine pudeur et intensité.

Dévoiler sans trop en faire, trouver la faille imperceptible. Ce moment de vulnérabilité où tout détachement avec le réel se fait ressentir.

Perdue dans un univers à la fois chaotique et sombre, l'artiste cherche à faire transparaitre ce qui l'anime au plus profond d'elle même; la peur de la perte; la disparition de l'autre.

A travers ces scènes et évocations banales de moments ordinaires il y a cette urgence de figer. Comme graver dans la pierre des moments qui ne reviendront jamais.

You Are All That I Remember est décrit comme le récit de paysages intérieurs. Univers contemplatifs où le temps semble s'être suspendu.

L'artiste nous livre un bout d'elle même à travers ces images sombres et très picturales.

Les regards de ses protagonistes sont perdus, en perpétuel flottement entre rêve et réalité, comme figés par le temps.

La lumière naturelle y joue un rôle décisif. Une once de lumière presque imperceptible permet de mettre en exergue ce moment où la vulnérabilité de l'être est la plus présente.

Car c'est ce qui intéresse Chrystel Mukeba, la faille chez l'être humain. Ce moment où la personne se livre complètement. Ce moment où l'appareil se fait oublier.

Toujours dans l'ordre du pictural chaque images est pensée minutieusement.
Influencée par les peintres flamands (Vermeer, Rembrandt), le clair-obscur est un élément récurant de cette série d'image permettant de pointer l'essentiel du propos.

Parfois livré comme des tableaux, You Are All That I Remember transcrit l'instant et nous renvoie à un souvenir d'un moment vécu par l'artiste.

 

 

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